Encore augmenté au vu de soubresauts récents survenus depuis l’accession de Donald Trump et JD Vance à la présidence US, mon article met notamment la généalogie du secteur des « Big Tech » en parallèle avec l’histoire intellectuelle du néolibéralisme et ses rapports avec la propriété intellectuelle pour tenter un état des lieux (très très) pluridisciplinaire et critique du nouvel ordre mondial du capitalisme de plateforme, avec un focus sur les enjeux démocratiques du “web social” et un pan consacré au modèle régulatoire européen.

De la division du savoir à la division de la société et loin de toute forme de dépolitisation, il piste des alternatives potentielles à l’extraction de valeur de Big Techs hégémoniques et conclut à la nécessité d’urgemment traiter la question de la marchandisation totale de la vie privée.

Le tout est éclairé (notamment) par les travaux de Quinn Slobodian, Dieter Phlewe, Philip Mirowski, dana Boyd, Cecilia Rikap & Bengt-Åke Lundvall, Tim Wu, Shoshana Zuboff, Nick Scrnicek, Bernard Harcourt, Anu Bradford, Christian Fuchs, Estevao Bosco & Wagner Costa Ribeiro, Laeticia Cesarino, Ico Maly, Dominique Cardon, Clément Mabi, Arnaud Esquerre, Pierre Henrichon, Antoinette Rouvroy, Gilles Jeannot & Simon Cottin-Marx et (toujours) Mark Fisher.

Big Up à Nicolas Baygert, Loïc Nicolas et Baptiste Buidin.